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Souvenirs d’un « enfant de choeur » des années 1950!

La fête de Pâques occupait une place importante dans l’année liturgique. Noël apporte la joie de la naissance, mais Pâques ouvre les portes du Paradis par l’intervention divine. Gros débat s’il en est pour connaître la fête la plus importante!

La célébration de la semaine sainte débute le dimanches des Rameaux! Les fidèles se rendent à la messe avec une poignée de buis (arbuste demeurant vert toute l’année!) qui sera béni au cours de l’office. Cette pratique rappelle l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem. Le peuple l’acclame et le salue en agitant des rameaux d’olivier!

Le buis béni sera présent dans les foyers tout au long de l’année.

Dans certaines contrées, on associe le dimanche des Rameaux au culte des morts. Les familles se rendent dans les cimetières où se trouvent les proches (parents et amis) défunts. On se recueille sur chacune de leur tombe et on y dépose une brindille de buis béni.

Le buis est censé protéger la maison, on le place sur le crucifix suspendu au dessus de la cheminée, à défaut sur tout autre crucifix. Le rameau béni trouvera aussi une place dans l’étable ou dans l’atelier! Si au cours de l’année, on subit la perte d’un proche, on place au pied du défunt (ou du cercueil) une soucoupe avec un tampon de ouate imbibé d’eau bénite. Un rameau couché dans la soucoupe servira pour bénir le corps en traçant un signe de croix.

Anecdote: mon père, maçon de profession, pas bigot pour deux sous, n’aurait jamais entamer la construction d’une maison sans placer un morceau de buis béni sous la première brique!

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