Le dernier « Suisse » de Wanlin

Modèle de redingote et de canne que devait porter le dernier Suisse de la paroisse.
Le « Suisse » était un employé d’église chargé d’ouvrir les processions et de faire régner l’ordre durant les offices.
Il était vêtu d’un uniforme particulier (plus ou moins décoré suivant le statut de la paroisse) avec bicorne et armement (hallebarde, épée, canne à pommeau d’argent).
L’uniforme pouvait être « simple », « grande tenue » ou « enterrements ». Dans les petites paroisses, on se contentait d’un uniforme « simple »: le bicorne, une redingote et une canne à pommeau métallique.
A Wanlin, le dernier « suisse » se nommait Léon RANDOLET.
Il était né le 21 avril 1877. Léon officiait encore durant la seconde guerre mondiale.
Homme de la terre, son métier lui permettait d’assurer les fonctions de « suisse » en toutes circonstances. Austère et majestueux, il rappelait à l’ordre les bavards et les distraits.
Uni pour le meilleur et pour le pire à Marie PIERARD qui lui donna 4 enfants: Emile, Désirée, Yvonne & Nelly. Trois d’entre eux resteront au village où ils exploiteront des épiceries, on les retrouvera dans la rubrique « commerces ».
Remarque: Pratique courante autrefois, cette fonction pouvait être à l’origine d’un surnom, d’un sobriquet.
Les chapelles…
Les chapelles sont des édifices érigés soit pour la célébration du culte dans des propriétés privées (châteaux, cloîtres,…) ou dans des lieux publics (églises, collégiales,…) soit en remerciement pour une grâce obtenue, généralement en cas de maladie ou d’épidémies.
La chapelle la plus ancienne est une chapelle située à l’orée du village, au carrefour de la rue de Focant et de la rue de la Brasserie, non loin de la fontaine. Elle aurait été construite par la paroisse en honneur de sa patronne: Ste Aldegonde.

Aux dernières nouvelles, elle serait la propriété d’une congrégation religieuse et de quelques « privés »! A vérifier!
Il serait grand temps d’entreprendre quelques travaux d’entretien, mais il faudrait au préalable démêler l’écheveau des propriétaires.

Une seconde chapelle se situe rue du Butia. Elle fut construite par Adolfe GILSON entre les deux guerres en remerciement pour la guérison d’une de ses filles.
Elle est dédiée à Ste Thérèse de l’Enfant Jésus

La troisième chapelle se trouve au carrefour de la rue de Focant et de la rue du château. Elle est dédiée à Notre-Dame de Lourdes et fut construite aux environs de la guerre 14-18 par la famille BAUDRY en action de grâce pour la guérison d’une fille.
Il y a une quinzaine d’années, un camion venant de Focant serra de trop près le bord de la route, accrocha le toit qui pivota sur ses bases.
La famille VANDELOISE, dont plus aucun membre ne vit à Wanlin, regroupant tous les descendants des BAUDRY se vit proposer de céder l’immeuble à la commune qui s’engageait, aux côtés de l’assurance, à remettre le bien en état.